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Célébration de la Fondation des Invalides par Louis XIV, le 17 septembre 2017

  • berwick
  • 22 sept. 2017
  • 3 min de lecture

Dimanche dernier, l’Armée célébrait la Fondation de l’Hôtel Royal des Invalides par Louis XIV en 1670 (Il y a 347 ans : les fruits de la Monarchie demeurent…).

L’édit d’établissement de l’Hôtel indiquait la volonté du Roi : « Nous avons estimé qu’il n’était pas moins digne de notre piété que de notre justice de tirer hors la misère et de la mendicité les pauvres officiers et soldats de nos troupes, qui, ayant vieilli dans le service, ou qui dans les guerres passées ayant été estropiés, étaient non seulement hors d’état de continuer à nous en rendre, mais aussi de rien faire pour pouvoir vivre et subsister ».

Louis XIV, contrairement aux idées reçues, était aussi soucieux d’économiser la vie de ses soldats : « Vous devez vous souvenir, écrivait-il au Maréchal de Luxembourg en 1691 de vous servir de ma cavalerie plutôt que de vous engager à un combat d’infanterie, où l’on perd beaucoup de monde et qui ne décide jamais de rien ». (Peut-on en dire autant d’un Napoléon ou des généraux français de 1914 ?)

La Messe était présidée par Monseigneur Antoine de Romanet, nouvel évêque aux armées, dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides et était offerte pour les pensionnaires de l’Hôtel.

Louis XX, descendant du Roi fondateur, était convié, comme chaque année. A son arrivée, à 11 heures précises, l’assistance s’est levée comme un seul homme et la Messe a commencé.

Cet office, auquel le Cercle légitimiste d’Ile-de-France, représenté par 5 de ses membres, assistait pour la première fois, nous a beaucoup marqués.

La présence, ensemble, unies dans la prière autour de nos soldats blessés et en communion avec ceux du passé, des trois institutions les plus anciennes de France : le Roi, l’Eglise et l’Armée, était très émouvante. Il y avait quelque chose d’intemporel dans cette cérémonie. Le monde politique républicain, par contraste, était peu ou n’était pas représenté.

Dans son homélie, le nouveau prélat a encouragé l’assistance à rechercher la Miséricorde divine pour que chacun puisse y puiser à son tour la force de pardonner les offenses dans les inévitables tensions de la vie quotidienne : le Pardon de Dieu reçu humblement et donné gratuitement. Ne serait-ce pas là le vrai Chemin de la Paix ?

A l’issue de la Messe, les pensionnaires sont sortis les premiers, accompagnés par leurs soignants qui assurent un service renommé. Ces grands blessés, tous très décorés, témoignaient silencieusement dans leur chair, devant nos yeux médusés et admiratifs, du prix payé pour la défense de notre Patrie. Quand on aime les soldats, comme nous et les jeunes qui nous accompagnaient, ce spectacle était bouleversant.

En passant à son tour, Louis XX a sans doute aperçu le badge du CLIF sur « Pas de souci », (surnom de notre ami qui gère si bien le site Internet du CLIF), et lui a souri : s’il savait le bonheur qu’il a produit ! Je crois que ce moment a été filmé. Louis de Bourbon est accessible. Il aime le peuple. Inlassablement, il va à la rencontre des Français chaque fois que l’occasion se présente.

Nous avons suivi la foule dans une grande salle du réfectoire où un verre de l’amitié clôturait la cérémonie, après l’incontournable discours que le Gouverneur a eu le tact de faire court.

Nous avons reconnu, au milieu des nombreux officiers et des personnels soignants qui entouraient les pensionnaires, Monseigneur de Romanet et les membres du clergé ainsi que nos amis de l’Institut de la Maison de Bourbon et de l’Ordre de Malte, ces derniers dans leur uniforme rouge et noir. Nous avons également pu saluer les secrétaires du Prince.

Nous avons évidemment pris notre tour pour saluer le Roi et lui dire quelques mots sur notre activité.

C’était la première fois que certains d’entre nous, dont deux enfants, rencontraient le Roi. Je crois qu’ils ne sont pas prêts d’oublier ce jour. Nous avons finalement demandé au Prince la faveur de prendre une photo avec lui. Il s’y est volontiers prêté, comme il en a l’habitude. Vous pourrez constater la joie que procure le contact avec notre Roi en regardant la photo.

Nous invitons les lecteurs franciliens intéressés à venir partager cette joie avec nous. Le CLIF est un mouvement politique enthousiaste qui regarde vers l’avenir avec espoir : le Futur Régime Royaliste est à construire en retrouvant nos racines pour les adapter aux défis de notre temps. Participer à cette tâche nous nourrit déjà !

(« En marchant vers toi Seigneur, notre cœur est plein de joie… »)

Berwick, Responsable du CLIF 20/09/2017

Sa majesté Louis de Bourbon, Louis XX

Monseigneur Louis de Bourbon

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